Le cycle naturel de l'eau
Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un modèle représentant les flux entre les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou gazeuse, sur Terre : les océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les nappes souterraines, les glaciers. Le « moteur » de ce cycle est l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de l'eau, entraîne tous les autres échanges.
Etape 1 : L'EVAPORATION
Le soleil réchauffe l'eau des sols humides et des plans d’eau : rivières, fleuves, lacs, mers et océans. Il la fait ainsi passer de l'état liquide à l'état de vapeur d'eau (ou état gazeux) : c'est l'évaporation. L’eau évaporée monte dans l’atmosphère pour former des nuages (90 % des précipitations).
Etape 2 : LA TRANSPIRATION DES VEGETAUX
Les végétaux puisent l’eau dans le sol et la rejette sous forme de vapeur d’eau (10% des précipitations) : c’est la transpiration des végétaux. Elle est également appelée évapotranspiration.
Etape 3 : LA CONDENSATION
La vapeur d'eau, en se refroidissant au contact des couches d’air rendu plus froides par les vents, se transforme en très fines gouttelettes : c’est la condensation. Elle est à l'origine de la formation des nuages (ou du brouillard).
Etape 4 : LES PRECIPITATIONS
Les précipitations proviennent des nuages. Transportés par la circulation atmosphérique, les nuages se déplacent et sous l’effet de la pesanteur, l'eau retombe sur le sol sous forme d'eau, de neige ou de grêle (état liquide ou solide) : ce sont les précipitations. Environ 60% des précipitations sont stockées dans le sol et s'évaporent à nouveau.
Etape 5 : LE RUISSELLEMENT
Une faible proportion des précipitations (15%) reste sur le sol ou les surfaces imperméables et s'écoule directement vers les cours d'eau (ru, ruisselet, ruisseau, rivière, fleuve) pour se jeter dans les mers et les océans. C’est le ruissellement.
Etape 6 : L'INFILTRATION
Une partie de l'eau de pluie (25 %) pénètre dans le sous-sol. Ce phénomène s'appelle l’infiltration. En s'infiltrant, l'eau remplit les cavités et interstices des roches et forme une nappe phréatique. L'eau contenue dans ce réservoir (nappe d'eau ou phréatique) trouve parfois un chemin naturel vers l'extérieur. L'endroit où jaillit l'eau hors du sol s'appelle une source.
Ce cycle fermé assure certes un maintien constant de la quantité totale d’eau dans l’hydrosphère, mais pas celui des nappes phréatiques, qui demandent parfois plusieurs dizaines d’années pour se régénérer.
Sachant que l’eau potable nous provient principalement des nappes phréatiques, les sources d’eau douce (pour usage alimentaire) ne sont pas inépuisables et il devient indispensable d’en prendre conscience et d’agir en conséquence.
Sources : OMS, DGS