La récupération de l'eau de pluie trouve son intérêt dans un contexte de gestion de la rareté de l'eau et plus particulièrement l'été, lorsque l'état des ressources en eau conduit les pouvoirs publics à restreindre ou interdire l'utilisation d'eau du réseau public pour certains usages extérieurs, tels que l'arrosage des espaces verts et des jardins ou le nettoyage des véhicules. Dans ces cas, l'utilisation de l'eau de pluie peut permettre d'assurer la continuité de ces usages, dès lors que des volumes d'eau suffisants ont pu être stockés préalablement.
La Direction Générale de la Santé souligne que, pour l'utilisation d'eau de pluie à l'intérieur de l'habitat, des règles d'hygiène rigoureuses doivent être respectées afin d'éviter tout risque sanitaire. L'eau de pluie n'est pas potable, car elle présente une contamination microbiologique et chimique supérieure aux limites de qualité retenues pour l'eau potable distribuée par le réseau public.
Attention vous devez éviter toute connexion entre votre installation privée et le réseau d'eau public. La communication entre ces deux réseaux, le réseau public et le réseau personnel, est formellement interdite. En effet, toute infiltration dans le réseau public d'une eau étrangère comporte un risque sanitaire important qui peut mettre en péril la sécurité de toutes les personnes desservies par le réseau. N'oubliez pas que toute personne exploitant une source privée à usage alimentaire est responsable de la qualité de cette eau.
L'usage d'eau de pluie à l'intérieur des bâtiments implique donc la création d'un réseau spécifique de canalisations. La cohabitation d'un réseau d'eau de pluie, par nature non potable, avec le réseau public de distribution implique d'être très attentif à la séparation de ces réseaux dès la conception et lors de travaux ultérieurs. En effet, en cas de connexion, le risque serait alors double: le risque qu'une personne puisse boire l'eau de pluie et, plus grave, que le réseau public d'eau potable soit contaminé par l'eau de pluie à l'occasion d'une chute de pression.
Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine.
Les standards de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays (et selon l'autorité en charge de cette définition dans certains pays[1]). Le concept de «potabilité» varie à travers le monde, fruit d'un contexte historique et culturel local. Il détermine la question de l'accès à l'eau, puisque une eau de bonne qualité est essentielle au développement économique et humain.
Avant tout travaux, prenez contact avec la DDASS afin d'obtenir des renseignements sur les risques de pollution et les modalités de déclaration et de contrôle.
C'est auprès de votre mairie que vous trouverez tous les renseignements (restrictions, déclarations, autorisations) nécessaires à l'utilisation et à la consommation de l'eau.
C'est pourquoi, afin de limiter ces risques, les usages intérieurs de l'eau de pluie sont limités à l'alimentation des chasses d'eau, au lavage des sols et, à titre expérimental et sous conditions, au lavage du linge. Il faut également des prescriptions techniques, dont la séparation totale entre les réseaux d'eau potable et d'eau de pluie, ainsi que la signalisation visible et explicite du réseau d'eau de pluie et des points d'usage.
L'intérêt d'avoir un puits
L'eau provenant des nappes d'eau souterraine est généralement de bien meilleure qualité que l'eau superficielle : elle est en effet filtrée lors de son passage dans les roches perméables. Attention : filtrée ne signifie pas pure et encore moins potable ! Bactéries, nitrates, pesticides ne sont absolument pas filtrés par la roche ou le sable, même si l'eau est "limpide et fraiche".
De plus, le stock d'eau présent dans la nappe permet d'assurer une disponibilité sans stockage, et des possibilités d'automatisation intéressantes.
Tirée d'un puits ou d'une source, l'eau est souvent impropre à la consommation. Des règles relatives à la protection de la ressource en eau et à la santé des personnes existent. Vous devez donc vous renseigner auprès des différents services et autorités administratives.
Avant d’exploiter un puit, prenez contact avec la DDASS afin d'obtenir des renseignements sur les risques de pollution et les modalités de déclaration et de contrôle de votre puits.
C'est auprès de votre mairie que vous trouverez tous les renseignements (restrictions, déclarations, autorisations) nécessaires à l'utilisation et à la consommation de l'eau d'un puits ou d'une source à titre privé.
L’usage d’eau issue d’un puit à l’intérieur des bâtiments implique donc la création d’un réseau spécifique de canalisations. En effet, en cas de connexion, le risque serait alors double : le risque qu’une personne puisse boire l’eau d’un puit et, plus grave, que le réseau public d’eau potable soit contaminé par l’eau de pluie à l’occasion d’une chute de pression
Toutefois pour exploiter un puits ou un forage qui capte une nappe non déficitaire est plutôt recommandé, mais capter une nappe déficitaire est fortement déconseillé car à double impact environnemental :
- cela fait baisser le niveau dans la nappe qui est déjà surexploitée,
- cela crée des points d'infiltration des pollutions superficielles dans la nappe si le forage est mal (ou pas du tout)cimenté.
La Consommation d'eau des ménages en France
Un adulte consomme 160 litres/jour
Une personne consomme /an 60 m3 dont 20 m3 d'eau chaude sanitaire
Quatre personnes consomment /an 150 m3 dont 50 m3 d'eau chaude sanitaire
Seule une infime partie de cette eau est destinée à unusage alimentaire. Le reste est utilisé pour l'hygiène et le nettoyage. Les possibilités d'économie d'eau sont donc nombreuses, et trois types d'actions sont possibles :
· détecter puis réparer les fuites et les systèmes défectueux ;
· installer du matériel d'économie d'eau préconisé par 60 millions de consommateurs ;